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sábado, 14 de abril de 2018
viernes, 13 de abril de 2018
miércoles, 11 de abril de 2018
COLLOQUE « Territoires de la non-fiction »
Lettre d’informations
Approches Interdisciplinaires et Internationales de la
Lecture (A2IL)
(CRIMEL- CIRLEP, Université de
Reims)
11 avril
2018
Site « Lire Écrire d’un continent à l’autre
»
*
Sommaire
Colloque « Territoires de la non-fiction », Université
Paris III, 3-5 mai 2018
Récital de poésie,
R. Batistar, Mes Saisons, Mis Estaciones,
Minhas Estacönes, Sao Jose da Rio Preto, Brésil, 14 avril 2018
***
COLLOQUE
« Territoires de la
non-fiction »
|
***
Colloque organisé par
Philippe Daros (Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle), Alexandre
Gefen (CNRS/ Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle), Alexandre
Prstojevic (INALCO)
Jeudi 3 mai :
Sorbonne Nouvelle, salle Bourjac, 17 rue de la Sorbonne, 75005
Paris
Matin
9h30 Ouverture par
les organisateurs
10h00
Archives
Marco
Mongelli (Université Paris
3 et Université de Bologne), Entre biographie, histoire et
fiction : l’usage des documents dans la prose de Davide
Orecchio
Maxime
Decout(Université de
Lille), Faire apparaître la disparition : l'enquête contemporaine
sur la Shoah
Claire
Louise Launchbury (Université de Leeds), La non-fiction d'une
guerre sans archive - le cas Libanais
14h30 Realia et
documents
Morgane
Kieffer (Université Paris
Nanterre), Dire le vrai par le faux : perspectives «
néo-réalistes » du roman contemporain.
Frédéric
Claisse(Université de
Liège), Nouveaux voyages autour de ma chambre : non-fictions
domestiques et contraintes de recoupement documentaire chez T. Clerc
et O. Hodasava
Chloé
Conant-Ouaked (Université
de Limoge), La non-fiction, carrefour des médias et regard sur le
monde : analyse de quelques photo-essais
Claude
Pérez, Subjectiver le
document ?
Table ronde « Écrire
de la non fiction », avec Hélène Gaudy, Anna-Louise Milne, Eric
Chauvier et Xavier Boissel, animée par Florent Georgesco (Le
Monde).
Vendredi 4 mai
Salle Athena, Maison
de la recherche de la Sorbonne Nouvelle, 4 rue des Irlandais 75005
Paris
Localiser
:Expériences (1)
10h00
Marine
Aubry-Morici (Paris 3
Sorbonne Nouvelle), Giorgio Vasta et Vitaliano
Trevisan
Maja Vukušić
Zorica (université de
Zagreb), Bob Flanagan, notre prochain ?
Louis
Dubost, Recomposer le
néo-polar à l’épreuve de la géopolitique : la mobilisation
romanesque de la non-fiction dans Pukhtude
DOA
14h30 Expériences
(2)
Yona
Hanhart-Marmor (Université
hébraïque de Jérusalem), Non-fiction et oralité chez Olivier Rolin
et Emmanuel Carrère
Julie
Gaillard(ICI Berlin
Institute for Cultural Inquiry), « Tout ce que j'écris est vrai,
mais qu'importe. » De l’Autoportraitcomme auto-non-fiction
fictionnalisante chez Edouard Levé
15h45
Science
Maxime
Hureau et Irène Langlet (Université de Limoge) , Non-fiction,
vulgarisation scientifique et essai médiatique : le petit univers
d’Hubert Reeves
Isabelle
Dangy (Université de
Saint-Etienne), Science et non-fiction : Le Chat de
Schrödinger
Liran
Razinsky (Bar Ilan
University), Littérature et données
17h30-19h00 : Table
ronde autour de Plein Jour, éditeur de non-fiction, avec Sibylle
Grimbert, Sylvain Pattieu, Aymeric Patricot et Fabrice Lardreau,
animée par Alexandre Gefen.
Samedi 5
mai
Salle Athena, Maison
de la recherche de la Sorbonne Nouvelle, 4 rue des Irlandais 75005
Paris
9h30 Expériences
(3)
Anne
Coudreuse (Université Paris
13),« Toutes les images disparaîtront »: sur l’ouverture des
Annéesd’Annie Ernaux
Dominique
Vaugeois (Université de
Pau), Se situer pour s'instituer: le sujet et son territoire dans
les écrits sur les artistes de Maryline
Desbiolles
Barbara
Chastanier (Université de
Toulouse), Le théâtre de la non-fiction
11h00-11h30
Pause
Paysages
Vincent
Gélinas-Lemaire (PennState University), California Dreamin'; trois variation sur
le lieu
Gaspard
Turin (Université de
Lausanne), Le territoire sans la carte. Postures de la
non-fiction
14h30 Pathographies
Yaelle
Sibony-Malpertu, Valérie
Valère et Le pavillon des enfants fous
Raluca
Dinca(Université Lumière
Lyon 2), Autopathographies : représentations du corps malade
dans la littérature et la bande dessinée
Henri Garric
(Université de Dijon),
Récits d’expériences : raconter et dessiner la
maladie
Si les siècles qui le
précédaient avaient vu le couronnement du roman, la littérature du
XXIe siècle débute avec le triomphe du document :
écritures de voyage, d’investigation, enquêtes judiciaires ou
ethnologiques, autobiographies, factographies, factions, rapports et
enregistrements littéraires, et autres formes de récits refusant de
se dire romans occupent nos librairies. Et à en juger par exemple
par le renouvellement continu du genre de la non fiction novel
anglo-saxonne, le phénomène dépasse largement le cadre français : de
Charles Reznikoff à Joan Didion aux USA, de Roberto Saviano à
Daniele Del Giudice en Italie, etc.
Or ces textes ne se
contentent pas de déjouer les critères des classements des
bibliothèques et d’intriguer les théoriciens du récit, ils modifient
profondément les catégories du littéraire et imposent leur poétique
propre. Exhibant l’auteur, se passant de narrateur, de Jean-Paul
Kauffmann à Jean Hatzfeld, d’Annie Ernaux à Emmanuel Carrère en
passant par Stéphane Chauvier, des Incultes au néo-journalisme
littéraire, la non-fiction prend au dépourvu les catégories
d’analyse conventionnelles, brouille les genres du discours comme
les distinctions disciplinaires opposant l’écrivain au géographe, au
journaliste, à l’historien, au témoin, à l’écrivant. Défiant la
narratologie (G. Genette faisait au demeurant remarquer il y a près
de vingt ans que nous ne disposions pas de terme qui soit l’opposé
de fiction), la non-fiction étonne l’histoire littéraire, car si
certains textes pratiquent des jeux postmodernes avec la référence,
d’autres manifestent une étrange indifférence aux frontières de la
fiction tout en recourant massivement à l’imaginaire. A l’opposé du
roman sur rien de toute une tradition littéraire, le sujet et le
dispositif y sont tout : les genres et l’ontologie même de la
représentation littéraire se dissolvent alors que s’inventent sous
nos yeux une toute nouvelle littérature d'information, de
témoignage, d’inventaire ou de documentation qui réinvente sa forme
avec son objet et cherche à dire après la poétique humaniste et sa
déconstruction le rapport fragile que nos formes de vies, dans leur
possible banalité et naturalité, ont avec le
monde.
C’est dire si l’heure
est à inventorier et à comprendre les territoires de la non-fiction,
non genre capital de notre contemporain.
***
RÉCITAL DE POÉSIE
En trois langues
Roselis Batistar
(Université de Reims,
CIRLEP)
Présentation du
recueil
Mes
Saisons, Mis Estaciones, Minhas Estacönes
14 avril 2018
19h30-21h15
Sao Jose da Rio Preto – Estado de Sao Paulo
(Brésil)
Le recueil de Roselis
Batistar est préfacé par Emmanuel Le Vagueresse (Université de
Reims) et João Adalberto Campato Jr (U. Sao
Paulo)
domingo, 8 de abril de 2018
Preguntas y respuestas al responsables del blog "Mientras la luz", sobre creación poética
Norberto García
Hernanz, profesor, segoviano, poeta y divulgador poético,
mantiene un blog bajo el título Lo
que opinan mis poetas desde el que propone el siguiente
cuestionario. Ha tenido a bien solicitar las respuestas al responsable de Mientras
la luz. Estas son.
1 - ¿Cómo
definirías tu poesía? ¿En qué proporción su temática y estilo surgen
espontáneamente o son provocados?
Si todo intento
de definir la poesía suele ser una acción fallida, acometerlo con la propia no
hace sino acrecentar las dificultades. Renuncio al reto mayor, pero...
Cómo sabemos que la poesía no existe sin la construcción que permite
sustentarla, léase el poema, me atrevo a decir que entiendo el poema como un
acto de lenguaje en respuesta a una circunstancia emocional o a una provocación
del mundo. Se levanta con palabras, pero el poema, si en realidad lo es, no es
sólo las palabras que lo componen sino que funda su esencia en los vacíos que
entre ellas fructifican. Y la tensión con que – palabras y vacíos– se odian o
copulan. Creo que mis poemas participan en alguna manera de esa noción. Y no
tienen una génesis única. A veces, para su inicio, me basta con escuchar una
palabra. O con imaginar un pasado que pueda justificarme.
2 - Así
como los pintores de larga trayectoria se dice que pintan siempre el mismo
cuadro ¿Crees que el poeta que escribe habitualmente está elaborando siempre el
mismo poema? ¿Cuál es tu caso?
Escribir es
firmar, retratarse. Es imposible escondernos detrás de lo escrito, usarlo de
pantalla. Nos identifica. Pero ese sello indeleble, que debe ser entendido como
voz propia o estilo, no significa repetición de lo dicho. El tiempo nos va
cambiando, no somos la misma persona que éramos hace 20 años, ni nuestros
poemas lo deben ser. Si así fuera significaría que el poeta no existe, que tras
su máscara se esconde un servil escribiente. Pero tampoco somos otra persona
opuesta. La poesía debe acompañar la vida, que es larga y además es lo que
importa. Insistir en nosotros y variar con nosotros, hacer ambos verbos
compatibles es el secreto. La sutileza de ser otro, de ser nuevo, sin dejar de
ser uno mismo y su historia. No sé si lo consigo. Cada vez escribo más poemas
en los que el hombre que ahora soy conversa con el que fui o con el que quise
ser. ¿Por qué?
3 - ¿En qué
modo crees que tu poesía sirve o puede servir como terapia para tus lectores o
para ti mismo/a?
Es sabido que a
muchos y grandes poetas les ha servido la decisión de hacer poemas para
combatir la soledad (Dickinson, Leopardi), que la escritura les ha salvado y
acompañado. Que la escritura salva es un dicho repetido. No creo estar en ese
modelo, en esa semejanza, pero reconozco que me ha aliviado durante algunos
últimos trayectos del camino. Cosa que no es poco y que agradezco. No tengo la
sensación de que mis poemas sean curativos para nadie. faltaría más. Lo que no
empece para que en alguna ocasión algún lector haya compartido conmigo algún
sanador abrazo comunicativo. A veces ha sucedido. Con eso basta.
4 - ¿En qué
modo el/la poeta debe, o no, tender a elaborar una poesía de la totalidad?
No sé si
manejamos el mismo concepto de la totalidad en poesía. Creo que si por ello
entendemos la capacidad del poeta para crear mundos cerrados, definibles y
propios a su alrededor (Machado, Vallejo) esto solamente podemos apreciarlo a
posteriori. Entender la búsqueda de la totalidad, o de la transcendencia, como
propósito inicial puede llevar al ridículo o la frustración. O a la genialidad.
En todo caso es algo que sólo al final se hace evidente o no, nunca puede ser
premisa. El poeta debe intentar escribir poesía, llegar a su cercanía, dotar a
sus poemas de ese aroma. No es poco si a veces lo consigue. Somos pavesas y
búsqueda, lo que encontremos lo encontraremos por añadidura.
5 - Musicalidad
(con o sin rima), contenido, lenguaje poético: ¿de cuál de estos tres pilares
podría deshacerse un poema e incluso así, seguir teniendo calidad?
Ya dije
que el poema, como voluntad de expresión, como vómito o como camino hacia, es
un acto de lenguaje. Esa actitud decidida de crear desde las palabras me parece
condición sine qua non. Pero el poema, que es una intención, debe ser una
tentación depurada. Me incomoda hallar en él desaliño o verborrea. Y me molesta
la palabra que ocupa lugar y no trabaja. Vivimos en la época en que se llama
poesía a lo que alguien dice que es poesía. Sea. No seré yo quien ponga normas
a nadie, pero tengo para mí que sin cadencia en el decir, léase musicalidad, me
cuesta levantar el poema, siento que me rehúye. No hablo de rebuscamientos, no
hablo de línea clara o hermética, simplemente defiendo que en poesía la forma
también es fondo. Y que escribir un poema es tensar el lenguaje, aunque no lo
parezca. Me incomoda la obviedad, lo repetido. El lenguaje poético, naciendo
del habla culta y/o coloquial, debe trascender lo establecido y provocar; debe
dotar a las palabras y a los silencios que lo pueblan de nuevos significados,
de sugerencias, de posibilidades. Recuerdo de mi infancia “estaba la mar en
calma/ la luna estaba bravía”, pues eso, ese bravía dicho de la luna que me
hacía mirarla de otra forma.
6 - ¿Hasta qué
punto es deseable que un poema sea sencillo, desnudo, corto? ¿Es el paradigma
del buen poema, conseguir delegar en el lector el mayor peso posible, a la hora
de interpretarlo?
Las
características físicas no presuponen la bondad del poema. Es preferible para
mí, y en eso creo no ser original, la ausencia de oropeles lingüísticos, de
retorcimientos, de chantajes emocionales. Respecto a su extensión digamos que
ahora están muy en boga los aforismos, que en ocasiones son poemas cortos,
esenciales, en otras esbozos de poemas con posibilidades, y en otras muchas
simples ocurrencias que buscan la paradoja como escudo. Qué decir de la
inundaciones producidas por los haikús occidentales. Cualquier forma es capaz
de contener poesía. El problema no es ese. En general prefiero la sencillez
ante lo simple, lo enjuto ante lo corrupto. Y suelo hacer caso al poema cuando
este me pide terminar. Pienso en el lector al escribir y no deseo acumular
obstáculos ni oscuridades. Tampoco los evito porque sí. Anhelo el coloquio con
el lector que quiere ser interpelado, que busca. O cuando menos desea ser
encontrado. ¿Paradigma del buen poema? Es difícil contestar, pero en ocasiones
algún lector desearía haber escrito lo que termina de leer: para él es un buen
poema. Tal vez estemos en el camino de su definición, aunque sea una opción
teñida por la subjetividad. A mí me ha pasado recientemente leyendo al
colombiano José Manuel Arango.
7 - ¿Favorece a
la poesía actual la gran variedad de temáticas y la ausencia de monolitos
generacionales como los del 98 o 27?
Ignoro si
favorece o no. Tengo dicho en algún lugar que el panorama de la poesía española
actual semeja una gran meseta, densa, muy poblada, de cierta altura, pero que
carece de picos nevados visibles, de faros guías. Parece que nadie pide ni
necesita maestro (a no ser anglosajones) en este territorio fértil, de enorme
productividad editorial, que hoy aparece atravesado por multitud de
caminos, de medios con que recorrerlo. Aunque tal efervescencia conlleve
dificultad al poeta para ser atendido o ser referencia social como antiguo
sucedía. Propondría –es un juego– parar a un nombre corriente, de la calle, del
trabajo, de la vida, y preguntarle por el nombre de un poeta español vivo,
¿sospechan la respuesta? Tal vez este estado de cosas no favorezca al poeta
como bien social, pero sin lugar a dudas la poesía vive uno de sus momentos más
rico, más libre, más ingenuo, más joven, más diverso. Las redes han dado un
puñetazo en la mesa. Me gusta como está. Sólo faltan compradores no
adolescentes.
8 - ¿En qué
proporción el/la poeta deben vivir, más que escribir, o viceversa, para
alcanzar un nivel elevado de calidad y honestidad en su creación?
La vida está
para ser escrita y el poeta no puede escribir de otra cosa sino de la vida. La
escritura o la vida, tituló Semprún., en donde la o es más identificación
que disyuntiva. Las experiencias, las cosas del mundo, el tiempo y su
ignorancia, el amar y su desasosiego, los otros, la muerte, el enigma de
existir… ¿De qué diablos escribir si no? No sé vivir, escribo, dice uno
de mis versos últimos. No sé escribir, vivo, tal vez sea uno de los que
espero. El acto de escribir es posada, refugio en el sendero del vivir, también
alternativa. En ocasiones están tan próximos que se confunden y los
confundimos. La calidad y la honestidad de la creación poética son asuntos
ajenos a esta realidad.
9 - Cuando
creas poemas, ¿en qué medida lo haces con afán pedagógico?
En ninguna
medida. Nunca me le he planteado. Es curiosa esta pregunta y esta respuesta que
ahora me sorprende. Porque es el caso que tengo dos títulos –Cuaderno de
Boccaccio y Locus Poetarum– donde reflexiono sobre el acto y el
hecho de escribir, sobre modelos, sobre supuestas escuelas. Pero en ambos me
veo como alumno que anota lo que aprendió y aprende de lo leído, de lo vivido,
jamás como alguien que intenta remediar.
10 - ¿Cuál
crees que es la clave para hacer que un recital poético sea atrayente (Música
durante la recitación o entre poemas, cantidad de poemas a leer, número de
presentadores o lectores, temporalización, cualquier otro complemento)?
Como todos, he
leído en público en numerosas ocasiones, y en bastantes de ellas me he
preguntado por la utilidad del acto para mí y para los oyentes. En unas pocas
(que bien guarda mi memoria) he sentido un silencio denso y atento a mi
alrededor. Casi nunca se sabe qué es lo que ha producido ese unánime
pálpito de conciencias. Otra cosa es lo del aparataje con que se circunda y
visten las convocatorias, con el que se pretende evitar lo triste o aburrido, y
a veces se consigue, pero la comunión comunicativa es otra cosa. En ocasiones
se produce y en otras no. Afirmo, eso sí, que hay actos largos y/o tediosos,
sin garra ni porqué que deberían evitarse: todos los hemos protagonizado o
sufrido, y lo seguiremos haciendo.
11 – La famosa
pregunta de escribir para uno mismo y/o para los demás.
Creo que
escribo desde mí para mí y para los demás. Uno siempre espera entenderse, uno
siempre espera prolongarse, aunque sea mínimamente. Estuve años sin publicar
¿debo suponer que escribía para mí? Después he publicado en demasía ¿escribo
para los demás? Ya sé que el sentido de la pregunta no atiende al hecho o no de
publicar, pero aprovecho para recordar lo que un buen amigo me advirtió (ante
mis dudas sobre si dar a luz el primer libro): Publica si te hace ilusión,
no pasará nada, pero recuerda que nadie espera un libro tuyo; ni de ti ni de
otros, claro. Tenía razón. Parece evidente que los demás pueden vivir sin
conocer nuestros poemas. Probemos a no editar y verán como no pasa nada. En un
siglo caben muy pocos poetas necesarios. Este estado de cosas nos hace más
libres en la opción, no menos responsables con la poesía.
12 – Si te
apetece, hazte tú mismo/a esta pregunta final y contéstala (por supuesto).
¿Todo tiene un
final?
Sí, y está bien que así sea.
"Lagrimas ebrias de melacolía", poema de Ramón Palmeral
2.- LÁGRIMAS EBRIAS DE MELANCOLÍA
Hay lágrimas que escapan de tu pena
Hay lágrimas que escapan de tu dolor
Hay lágrimas que escapan de tu llanto
Hay lágrimas como olas de espumas
Hay penas profundas como si tuvieran
un cuerpo y dos ojos con
unas alas para caminar
Hay penas que nunca terminan de tejer
su encaje de disgusto y lacerías
La vida se agota como las pilas
cuando la Parca asoma su cuello de jirafa
Veneno frío casi caliente llega a tu alma
ebria de melancolía como silbando
cuando la aurora deja su rastro de música
Las venas de tu cabeza se calientan
como una silla sobre tus pena sin límite
que esperan el amor de las tristes
agujas del consuelo largas cuales
rayos de sol en rodillas
Antes de que amanezca los muertos
no se quedan quietos y tocan la luz
de tus lágrimas que todas ya se han ido
Tienes dolor abisal en las profundidades
de ti misma sin localizar su nido de llanto
ya secas cuales bandera inmóviles
Tú sufres cuando gritan los cristales
de la noche eterna, pues rojo es el color
del viento
de ese viento de color miserable
por el que las lágrimas caminan de rodillas
a un ritmo de tristeza y un parpadear
de ojos que ya no te miran
Y si te quedara una lágrima más
evadida de la cárcel de tu corazón roto
cuando la olas del cielo se alinearan con la orilla
de tu llanto ¡todo! será una herida para siempre
Ramón Palmeral